mercredi 6 mai 2015

Interview d'Astrid Méan

Photo prise sur la page facebook de l'auteur

Un grand merci à Astrid pour le temps qu'elle m'a consacré pour cette interview !


Quand as-tu commencé à écrire? Qu'est-ce qui t'as donné envie d'écrire ?

J'ai commencé à écrire à l'âge de 12 ans, sur un forum dédié à The Legend of Zelda. J'y rédigeais des fan-fictions dans cet univers, puis mes parents m'ont proposé de tirer un roman personnel de ces fictions. C'est ce qui a donné naissance à Deorum Interfectores !

L'écriture de tes romans a-t-elle été facile? Quelles sont les principales difficultés que tu as rencontrées dans le processus d'écriture et de publication?

Non, écrire n'est pas une mince affaire ! La rédaction en elle-même est une période intense et onirique, qui nous comble et nous passionne : mais même dans cette étape, il faut veiller au déroulement de l'intrigue, aux passages irréalistes, aux incohérences, aux fautes d'orthographe... Ensuite, la relecture est une des obligations les plus laborieuses, à mon sens : l'auteur connaît si bien son histoire que c'est très fatigant de relire deux, trois, quatre fois son ouvrage pour traquer les moindres coquilles ! De plus, la recherche d'un éditeur est une âpre tâche : mais on finit toujours pas y arriver si on a la volonté et qu'on croit en ses rêves ! Ç’a été pour moi une expérience unique que je ne regrette pas ! C'est un monde magique qui nous attrape et ne nous lâche plus...

Avant la publication, fais-tu lire tes romans à ton entourage?

Oui ! Mes plus fidèles bêtas sont mes parents. L'un traque les fautes d'orthographe, l'autre les incohérences, en plus des deux-trois autres relecteurs.

Comment te sens-tu à l'approche de la sortie d'un de tes romans?

Au comble de l'impatience ! C'est à chaque fois un rêve qui devient réalité, alors, on a très envie de pouvoir bercer ce nouveau-né dans nos bras !

Dans ton roman, de quel personnage es-tu le plus proche? Pourquoi?

J'ai un petit faible pour Lucius Dragomir, c'est un personnage que j'affectionne beaucoup. Mais je ne me sens pas forcément proche de l'un d'eux, ils ont tous une psychologie différente et j'essaie de poser un regard objectif sur chacun d'eux, même si c'est très difficile et qu'il reste toujours un jugement (la preuve) !

D'où te viennent tes idées? Les noms des tes personnages?

Mes idées débarquent comme ça, pouf. Plus sérieusement, je n'en sais rien. Quand je me mets en difficulté toute seule en écrivant, que je me retrouve coincée dans un passage sans savoir comment m'en sortir, je laisse le livre sur le côté et j'attends, je fais autre chose. Et puis la solution finit par arriver, sans que j'y réfléchisse ! Même chose pour les personnages, j'assemble les syllabes et je finis par trouver un nom sympa. L'écriture, c'est un peu du hasard concret.

Que nous réserves-tu dans les prochains tomes de Deorum Interfectores ?

Alors... Des Romains, des dragons, des politiques pas très nets, des animaux qui parlent et des passés nébuleux révélés. Ah, et encore des Romains.

Où en es-tu dans l'avancement de Deorum Interfectores tome 2?

Il est fini ! Je n'ai plus qu'à retaper mes corrections avant d'envoyer le tout à mes bêtas, et ensuite, il sera confié à mon éditrice pour une première lecture avant... des corrections. Tu aurais une corde ?

A ce jour, combien d'exemplaires de ton roman ont été vendus?

Précisément, je n'en sais rien. Je crois que ça doit tourner autour des quatre cents exemplaires, mais je n'en suis pas sûre.

Peux-tu nous dire en quelques mots de quoi parle ton roman? Qu'as-tu souhaité transmettre au lecteur?

Mon roman raconte l'histoire de personnages habitant dans un monde fantastique qui se retrouvent dans le nôtre, lors de l'Antiquité romaine et le début de la Guerre des Gaules. Ils vont découvrir la culture, la société et la politique de cette époque sombre et violente, et devoir arrêter un dieu maléfique décidé à contrôler les deux mondes. Par mon livre, j'ai voulu transmettre ma passion pour la Rome antique et la Fantasy, ainsi que la vision d'une utopie fantastique.

Pourquoi avoir choisi le fantastique ?

J'ai été baignée dans ce genre littéraire depuis ma plus tendre enfance, et c'est naturellement vers lui que je me suis tournée lors de mes premiers pas dans l'écriture.

Comment réagis-tu face aux critiques négatives?

Les critiques négatives ne font pas plaisir, c'est certain, mais je suis toujours reconnaissante quand je reçois des critiques négatives constructives qui vont me permettre de m'améliorer dans mes futurs écrits. Ça m'aide énormément et ça c'est génial ! Néanmoins, recevoir des attaques personnelles ou des critiques négatives du genre « c'est nul », ça ne va faire avancer personne...

Quels sont tes auteurs préférés? Ceux qui t'ont inspirés?

J'ai toujours aimé les livres de David Gemmell, grâce à qui je me suis passionnée pour la Fantasy. J'aime beaucoup la poésie, aussi, celle de Baudelaire et de Hugo sont des sources intarissables d'inspiration !

Avec quels auteurs aimerais-tu travailler?

Je ne me pense pas capable de travailler sur un ouvrage avec quelqu'un d'autre. Je suis quelqu'un d'assez borné et je n'ai pas envie d'entretenir une relation conflictuelle à cause de ça !

Quels sont tes motivations?

Se dire que des gens lisent ce que tu écris et qu'ils s'évadent ne fût-ce qu'un instant, c'est un cadeau inestimable. C'est ce qui me motive à continuer et renforce encore plus mon amour des mots !

Quels sont tes projets ?

Terminer la saga Deorum Interfectores, dont il reste quatre tomes à écrire, puis j'ai encore des projets Fantasy sur le côté, ainsi que des romans contemporains, un recueil de nouvelles et un recueil de poésie.

Tes lecteurs t'ont-ils contacté? Quelle relation as-tu avec eux?

C'est toujours fabuleux de recevoir l'avis d'un lecteur et d'échanger avec lui ! Des amitiés naissent et quand on se voit en salon, ce sont toujours des moments inoubliables.

Où pourra-t-on te trouver dans les prochains mois?

Je dédicace lundi prochain dans mon ancienne école, Saint-Roch à Ferrière, puis à l'Athénée Royal de Fragnée le 23 mai, puis l'événement de l'année... Les Imaginales d'Épinal ! J'y serai présente avec d'autres talentueux auteurs des éditions Kitsunegari, ainsi qu'avec l'illustratrice de Deorum, Laura Csajagi.

Si tu devais donner un conseil aux jeunes écrivains, quel serait-il?

Ne jamais baisser les bras ! C'est vrai que c'est un chemin long et pénible, mais la récompense est à la hauteur de nos espérances... Il faut toujours croire en ses rêves et se battre pour cela !

Que dirais-tu à ceux qui ne connaissent pas encore ton univers pour leur donner envie de le découvrir?

Hum... Si vous avez envie de découvrir les répliques cinglantes d'un cheval qui parle et la culture antique, je vous invite à rejoindre mes mondes !


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